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PINÈDE DES SINGES

La pinède des singes
La pinède des singes
DESCRIPTIF DU ZOO

Landes : une centaine de macaques de la Pinède des singes euthanasiés
Un an après la fermeture du parc animalier la Pinède des singes, à Labenne, la préfecture des Landes a décidé d'euthanasier environ 150 macaques. Ils sont porteurs d'une forme d'un herpès dangereux pour l'homme pouvant entraîner des risques neurologiques graves.
Le 19 mai 2017 à 10h49, modifié le 19 mai 2017 à 15h24
Il y a encore quelques années, la Pinède des singes, à Labenne (Landes), près de Bayonne, était un site touristique convoité où il était possible d'observer, sur six hectares, des macaques de Java en liberté.
Mais, depuis, ce parc animalier a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Dax en avril 2016 après avoir fait l'objet d'une procédure de suspension administrative par arrêté préfectoral à la suite de nombreux manquements...
Depuis un an, les propriétaires du zoo voisin de Labenne et une salariée de la Pinède se sont occupés des primates. L'association 30 millions d'amis et la fondation Brigitte Bardot auraient trouvé un abri pour une cinquantaine de ces animaux.
Mais, pour les autres, la préfecture des Landes vient d'ordonner la décision d'euthanasier environ 150 macaques de Java. «Il ne s'agit pas d'une suite du redressement judiciaire. Les singes ne sont pas euthanasiés pour des raisons économiques, mais sanitaires, après des tests réalisés par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire)», précisent les autorités.
Une forme d'herpès dangereux pour l'homme
Ces animaux seraient porteurs d'une forme d'herpès dangereux pour l'homme, avec des "risques neurologiques graves en cas de morsure". Les analyses avaient révélé en janvier 2017 qu'"une très grande majorité des singes" étaient porteurs de "l'herpès virus B (MaHV1)", un virus hautement pathogène en cas de contamination humaine, et à l'origine d'encéphalomyélite, mortelle dans 80 % des cas en l'absence de traitement, et dans 20 % en cas de médication antivirale. Même en cas de survie, les séquelles neurologiques et cognitives sont sévères et invalidantes, précise encore la préfecture, sur la foi des conclusions de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire).
Étant donné le danger présenté par les macaques pour la population, il a fallu procéder à l'euthanasie des animaux, conduite "sous la responsabilité du docteur vétérinaire de l'établissement" en association avec les services de l'État, souligne la préfecture.
"L'euthanasie des singes a été mise en œuvre dans le strict respect des règles en vigueur. A l'issue des opérations, l'évacuation sécurisée et le traitement des sous-produits animaux, pour supprimer notamment tout risque viral, ont été immédiatement assurés par le service d'équarrissage, sous le contrôle de l'État", conclut le communiqué.


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