Mais Pont de Gau est avant tout une histoire de famille. En 1949 un Camarguais passionné de nature, André Lamouroux, aménage alors ce qu’il était commun d’appeler "un petit parc zoologique" qui évolue peu jusqu’à ce que son fils, René, reprenne le flambeau en 1974.
Il imagine alors tout autre chose et insuffle à ce parc une bouffée d’oxygène, un regard novateur et une mission éducative essentielle.
Dans le parc d’origine, il troque les anciennes et vétustes cages pour de grandes volières où il reconstitue le biotope de chaque espèce présentée. Ensuite, il agrandit les lieux et aménage les 12 hectares du marais de chasse voisin auxquels il donne une toute autre fonction : la protection et la découverte de la nature Camarguaise.
Il fait circuler des sentiers de découverte à travers ce nouvel espace qu’il a totalement pensé pour accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux. Il aménage des îlots, plante des milliers d’arbres et d’arbustes et informe les visiteurs par de vastes et ludiques panneaux thématiques.
Au milieu des années 70, il crée un centre de soins de la faune sauvage qui accueille, chaque année, près de 600 oiseaux blessés.
En 1987, il loue au Parc Naturel Régional de Camargue les 48 hectares du marais de Ginès dont il devient le gestionnaire exclusif en 2005. Cet espace naturel est le complément idéal de Pont de Gau. Sa grande diversité d’habitats, la gestion hydraulique quotidienne de l’équipe du Parc, ses aménagements et infrastructures qui permettent d’observer au plus près la faune sans être vu, ont permis d’accueillir plus de deux cent espèces d’oiseaux.
Au début des années 90, ses trois fils, Vincent, Jerôme et Frédéric le rejoignent et continuent son action accompagnés de toute une équipe de passionnés.
Aujourd’hui le Parc représente 60 hectares et plus de 7 kilomètres de balades dans une nature préservée et une proximité inégalable avec les oiseaux.