Le lémur mongos

LE LÉMUR MONGOS

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DESCRIPTION
Ce primate mesure de 30 à 40 cm et possède une queue mesurant de 40 à 65 cm environ.

RÉPARTITION
Il vit dans les forêts sèches décidues dans l'ouest de Madagascar. Il a été introduit dans les Comores où il vit plutôt dans les forêts humides.

COMPORTEMENT
Un phénomène rare chez ce lémur, il est diurne ou nocturne en fonction des saisons. Cet arboricole vit en petits groupes familiaux composé des parents et de un à quatre petits. Les rencontres entre différents groupes sont rares et ne sont pas exemptes d'agressivité.

ALIMENTATION
Le lémur mongos est frugivore, il se nourrit principalement de fruits aussi bien mûrs que verts. Il se nourrit également de graines, de feuilles, de fleurs, de nectar, d'oisillons et de fourmis. Son régime alimentaire varie selon la saison, il consomme plus de feuille durant la saison sèche et de nectar durant la saison humide. Les matières animales (oisillons, fourmis) sont consommées uniquement durant la saison sèche.
L’Eulemur mongoz est une espèce diurne pour une grande partie de l’année durant laquelle il se nourrit essentiellement de fruits (la base de son régime alimentaire). Pendant la saison humide, ce régime est complété en particulier par des fleurs de "fromager" (Ceiba pentandra ou kapok). En saison sèche, lorsque les feuilles et les fruits ne sont pas disponibles, le Mongoz devient plutôt nocturne et consomme du nectar.

AUTRE INFORMATIONS
L’Eulemur mongoz appartient à la famille des Lemuridae. C’est à cause de sa tête qui ressemble à celle de l’animal appelé mangouste (prédateur de serpent) qu’on lui a donné le nom "Mongoz". Ce lémurien est le plus petit mais aussi la plus rare du genre "Eulemur". Il mesure entre 75 et 83 cm de longueur avec la queue, et à l’âge adulte il pèse de 1 à 1,5 kg.
L’Eulemur mongoz est une espèce diurne pour une grande partie de l’année durant laquelle il se nourrit essentiellement de fruits (la base de son régime alimentaire). Pendant la saison humide, ce régime est complété en particulier par des fleurs de "fromager" (Ceiba pentandra ou kapok). En saison sèche, lorsque les feuilles et les fruits ne sont pas disponibles, le Mongoz devient plutôt nocturne et consomme du nectar.
En général, les Eulemur mongoz vivent en groupe de 2 à 6 individus. Ils vivent dans des forêts sèches caduques et des forêts secondaires de la partie Nord-Ouest Madagascar, ainsi que dans la région située à l’Ouest de la rivière Mahavavy (vers Mitsinjo) au Nord de Boriziny. Le meilleur site d’observation se situe à 90 km à l’Ouest de l’estuaire du Betsiboka, dans la forêt de Tsiombikibo. Cette espèce serait également présente dans les Comores, sur les îles de Mohéli et d’Anjouan.
C’est une espèce monogame et qui possède un dimorphisme sexuel. Le dos est gris-brun chez le mâle, l’extrémité de la queue étant légèrement plus sombre, le ventre est gris crème, plus blême. La face est grise et le museau gris clair avec un nez sombre. Tandis que chez la femelle, le dos est gris, généralement plus blême que chez le mâle, l’extrémité de la queue est plus sombre et le ventre est gris crème, la face est gris-ardoise, la coloration devenant blanche autour du museau. Pour les deux sexes, les yeux sont rouge-orange.
Leur période d’accouplement se situe entre juin et juillet pour avoir la naissance des bébés entre octobre et novembre, après une gestation de 128 à 135 jours. Comme la plupart des Primates, la règle générale est que la femelle mongoz a une portée d’un bébé par an. Il atteint l’âge adulte et acquiert sa coloration caractéristique entre 14 et 16 mois pour être mature sexuellement un peu plus tard.
Les vocalisations d’Eulemur mongoz sont très différentes de celles des autres Eulemur. Entre autres, on distingue l’appel de contact « oum » émis par le petit lorsqu’il s’accroche au ventre de sa mère, et celle-ci y répond par un reniflement "araras" bas. Il y a aussi l’appel de communication, des grognements faibles du type "hon hon". Il existe également l’appel d’alarme, l’appel de détresse… Les marquages olfactifs semblent importants chez cette espèce, ils sont le plus souvent le fait des mâles.
L’Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN) classe l’Eulemur mongoz sur la « liste rouge » comme étant une espèce menacée et en voie de disparition. La principale menace est toujours la destruction des forêts, et ce malgré la politique nationale de la lutte contre la déforestation et des feux de brousse qui peine à démarrer et dont le résultat n’est pas encore visible.
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